Pourquoi donner son sang ?

(Source EFS, 29/04/11)


Le don de sang total

Chaque année en France, 500 000 personnes bénéficient d'une transfusion sanguine.

Le don de sang dit « total » est le don le plus courant. Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins - plaquettes, plasma et globules rouges - sont séparés.

 


Pour donner son sang, il faut être majeur et avoir entre 18 et 70 ans.

Comment ça se passe ?

On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang 4 fois par an, un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don. Les donneurs de groupe O, dits « donneurs universels », sont particulièrement recherchés car leur sang peut être transfusé à un très grand nombre de patients.

Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.

Il existe d’autres formes de don, dits « par aphérèse », qui font appel à une technique plus spécialisée : au moyen d’un séparateur de cellules, les différents composants sanguins sont triés. Seul celui dont on a besoin est prélevé et les autres sont restitués au donneur.

 

Les plaquettes

Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie. La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.


Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.

Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total. Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.

On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.

 

Le plasma

L'albumine plasmatique permet de traiter des hémorragies, état de choc, brûlures étendues, maladies des reins et du foie, et de maintenir le volume sanguin circulant.

Les protéines coagulantes sont nécessaires pour arrêter les hémorragies en cas de trouble de la coagulation. Elles sont indispensables notamment au traitement des de l'hémophilie ou autres pathologies de la coagulation.

Les immunoglobulines assurent la prévention et le traitement de maladies infectieuses (tétanos, rougeole, oreillons, zona, hépatites B…) et se révèlent efficaces dans le traitement de maladies immunologiques ou du système nerveux.

 

Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.

Comment ça se passe ?

Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.


On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.

 

Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé.

Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang.

Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.